Beethoven joue un rôle central dans le roman tardif de Thomas Mann, Docteur Faustus. Il y a d'abord les conférences du musicologue Wendell Kretzschmar, qui sont d'une importance décisive pour le parcours artistique du protagoniste du roman, le compositeur Adrian Leverkühn, et qui culminent dans l'analyse de la sonate pour piano op. 111 de Beethoven. Elle sera entendue lors de la conférence. Et il y a enfin l'intention de Leverkühn, avec sa dernière œuvre « Doctor Fausti Wehklag », de « retirer » la Neuvième Symphonie « avec sa jubilation vocale finale, d'opposer à “l’ode à la joie” une telle “ode à la tristesse” - ce qui a bien sûr pour conséquence que, dans la conclusion de cette œuvre, le retrait est à son tour retiré.

Dieter Borchmeyer (*1941) est l'un des plus grands germanistes d'Allemagne. De 2004 à 2013, Borchmeyer a été président de l'Académie bavaroise des beaux-arts et président de la fondation Ernst von Siemens Musikstiftung.

Amadeus Wiesensee (*1993), un « philosophe au piano » (BR Klassik), a été artiste en résidence à la Beethovenhaus de Bonn (2021/22) et est titulaire du prix bavarois pour la promotion des arts.