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Lundi, 03.06.2024 — 20:00
Théâtre National du Luxembourg, 194 Route de Longwy, Luxembourg
Lecture musicale
Franz Kafka: Im Traum erscheint mir manchmal die tote Braut
avec Corinna Harfouch et Hannes Gwisdek (musique)
À l'occasion du centenaire de sa mort, Corinna Harfouch pénètre la réflexion littéraire de Kafka sur la mort.
Tickets en ligne : ici
par téléphone +352 47 08 95 1

En collaboration avec le TNL (Théâtre National du Luxembourg) et le Kasemattentheater, l'Institut Pierre Werner (IPW) organise un petit festival Franz Kafka à l'occasion du centenaire de sa mort. L'invitée du TNL sera la comédienne Corinna Harfouch


Abandonnés, nous sommes pourtant comme des enfants perdus dans la forêt. Quand tu te tiens devant moi et que tu me regardes, que sais-tu des douleurs qui sont en moi et que sais-je des tiennes. Et si je me prosternais devant toi, si je pleurais et si je racontais, que saurais-tu de moi plus que de l'enfer, si quelqu'un te disait qu'il est brûlant et terrible ? C'est déjà pour cela que nous, les hommes, devrions nous tenir devant l'autre avec autant de respect, de réflexion et d'amour que devant l'entrée de l'enfer.

Franz Kafka, peut-être l'écrivain le plus important et certainement le plus lu de la langue allemande, s'est penché toute sa vie, trop courte, sur la mort. Dans ses œuvres en prose, ses lettres, ses journaux intimes. Dans ses nuits blanches et ses rêves éveillés. Ce n'est guère étonnant de la part d'un auteur qui n'admettait que la littérature qui, telle une hache, était capable de briser "la mer gelée en nous".

 

Le 3 juin 2024 marquera le centenaire de la mort de Kafka. A cette occasion, l'actrice d'exception Corinna Harfouch, connue pour ses lectures magistrales (qui sont toujours plus que de simples lectures) en plus de ses rôles au théâtre et au cinéma, développera pour le TNL une nouvelle soirée avec des textes de Kafka qui tournent autour des ultimes choses. Elle sera accompagnée musicalement par Hannes Gwisdek.

Producion : Théâtre National du Luxembourg
Co-Production : Institut Pierre Werner
Soutien : Kasemattentheater