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Mardi, 19.11.2013 — 18:30
Abbaye de Neumünster, Salle E. Dune, 28, rue Münster, Luxembourg-Grund
Littérature
Jérôme Garcin - Lecture "Bleus Horizons" et entretien

L’Institut Pierre Werner a accueilli le mardi, 19 novembre l’écrivain et journaliste français Jérôme Garcin qui a lu des extraits de son dernier roman « Bleus horizons » avant de s’entretenir avec William Irigoyen, présentateur chez ARTE...


 

Bleus Horizons (Gallimard, 2013)

Aux premiers jours de la mobilisation de 1914, Louis Gémon croise les pas du jeune poète Jean de la Ville de Mirmont. Les deux hommes sont réunis par leur passion commune pour la littérature. Quelques mois plus tard, Jean est tué au combat, à l’âge de 27 ans.  Il laisse derrière lui un recueil de poèmes, L’Horizon chimérique, et un roman, Les Dimanches de Jean Dézert. Blessé, Louis  est rapatrié à Deauville. La profonde amitié fraternelle entre Louis et Jean survit à cette tragique séparation. Louis Gémon consacre sa vie à faire revivre la mémoire et l’œuvre de son ami poète. Dans le Paris d’avant-guerre, le poète bordelais Jean de la Ville de Mirmont, « jeune homme idéaliste et myope », comme le décrit Jérôme Garcin, s’était résolu à une carrière de fonctionnaire. Le soir, sur l’Île Saint-Louis, il prenait sa revanche sur les ronds-de-cuir en écrivant des poèmes dans lesquels il fustigeait la bureaucratie.

Jérôme Garcin, marqué par la disparition de son frère jumeau Olivier à l’âge de 6 ans, se confronte dans ce bref roman au thème de la perte et de l’absence. Il transpose son vécu dans ce récit où  le poète Jean de la Ville de Mirmont qui a réellement existé et fut un ami de François Mauriac rencontre un personnage de fiction, Louis Gémon. Dans ce livre, l’histoire littéraire, se mèle à l’histoire intime et à l’Histoire avec pudeur et sensibilité.


Presse

« (…) Bleus Horizons est plus qu’une célébration des liens posthumes et profonds qui unissaient deux hommes. C’est l’émouvant prolongement sous une autre forme d’Olivier (…)» Le Journal du Dimanche, 5 février 2013 

« Jérôme Garcin, dont l’œuvre est tendue, depuis ses débuts, par un intime devoir de mémoire et de reconnaissance à l’égard de ses aînés, proches ou lointains, vivants ou disparus, ne pouvait inventer plus minutieux mémorialiste d’une époque évanouie, plus sensible porte-parole de sa propre quête.» La Croix, 6 février 2013

« Voici, à coup sûr, l’un des tout meilleurs romans de Jérôme Garcin. Sensible, profond, érudit. Et d’une constante sobriété d’écriture.» L’Humanité, 21 février 2013 

« (…) la beauté tout ensemble grave et frissonnante de Bleus Horizons tient aussi au fait qu’y est ressuscité, à travers la figure de Jean de La Ville de Mirmont, le drame d’une génération tout entière, fauchée par la sale Grande Guerre.» Télérama, 16 mars 2013 

Organisé par l’Institut Pierre Werner avec le soutien du Centre Culturel de Rencontre Neumünster